Symptômes artère bloquée : Comment les détecter dans le cou ?

Les artères du cou jouent un rôle fondamental dans l’acheminement du sang vers le cerveau. Un blocage dans ces artères peut entraîner des complications graves, comme un accident vasculaire cérébral. Il est donc vital de reconnaître les signes avant-coureurs.

Les symptômes incluent des vertiges, des maux de tête persistants, des troubles de la vision ou encore une faiblesse soudaine d’un côté du corps. Une douleur au cou ou une difficulté à avaler peuvent aussi indiquer un problème. La vigilance et la consultation rapide d’un professionnel de santé sont essentielles pour éviter des conséquences graves.

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Qu’est-ce qu’une artère bloquée dans le cou ?

Les artères carotides, situées de chaque côté du cou, sont essentielles pour l’irrigation du cerveau. Une sténose de ces artères, souvent causée par une plaque d’athérome, peut entraîner des complications graves. L’athérosclérose est le principal mécanisme responsable de ce rétrécissement. Cette maladie se caractérise par l’accumulation de graisses, de cholestérol et d’autres substances sur les parois des artères.

La sténose carotidienne peut rester asymptomatique pendant des années, mais elle représente un risque majeur. Lorsque la plaque d’athérome obstrue partiellement ou totalement le flux sanguin, cela peut provoquer un accident vasculaire cérébral (AVC). La détection précoce est donc fondamentale pour éviter de tels événements.

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Voici quelques symptômes à surveiller :

• Vertiges
• Maux de tête persistants
• Troubles de la vision
• Faiblesse soudaine d’un côté du corps
• Douleur au cou

Consultez un médecin en cas de doute. Une prise en charge rapide permet une gestion efficace de la sténose carotidienne et réduit significativement les risques d’AVC.

Symptômes à surveiller

La sténose carotidienne peut provoquer divers symptômes, parfois subtils. Les accidents ischémiques transitoires (AIT) sont souvent les premiers signes. Ils se manifestent par des pertes de vision temporaire, une faiblesse soudaine d’un côté du corps ou des troubles de la parole. Ces signes, même brefs, nécessitent une attention médicale immédiate.

Les accidents ischémiques cérébraux régressifs (AICR), quant à eux, se résorbent généralement en moins de trois semaines, sans laisser de séquelles. Toutefois, ils indiquent un risque accru d’accidents ischémiques cérébraux constitués, qu’ils soient mineurs ou majeurs. Ces derniers peuvent engendrer des séquelles plus ou moins graves, allant de troubles moteurs à des déficits cognitifs.

Les signes avant-coureurs incluent aussi des maux de tête persistants, des vertiges et des troubles de la vision. La douleur au cou peut aussi indiquer une sténose carotidienne. Ces symptômes, bien que non spécifiques, doivent inciter à consulter un spécialiste pour des examens complémentaires.

Surveillez attentivement les signes suivants :

• Perte de vision temporaire
• Faiblesse ou engourdissement d’un côté du corps
• Problèmes de parole
• Vertiges
• Maux de tête persistants

En présence de ces symptômes, une consultation médicale s’impose. Des examens comme l’échographie Doppler peuvent aider à confirmer le diagnostic et à évaluer la sévérité de la sténose. L’objectif est de prévenir des complications graves telles que l’accident vasculaire cérébral (AVC).

Diagnostic et examens

Le diagnostic de la sténose carotidienne repose sur plusieurs examens complémentaires. L’échographie Doppler est souvent le premier recours. Cet examen non invasif permet de visualiser le flux sanguin dans les artères carotides et de détecter d’éventuelles plaques d’athérome.

L’angiographie par résonance magnétique (ARM) et l’angiographie par tomodensitométrie (angio-TDM) sont des techniques d’imagerie plus sophistiquées. Elles offrent une vue détaillée des vaisseaux sanguins et du degré de rétrécissement. Ces examens sont surtout utilisés en cas de doute diagnostique ou pour planifier une intervention chirurgicale.

En cas de suspicion de sténose sévère, une consultation avec un spécialiste est nécessaire. Les options de traitement dépendent du degré de rétrécissement et des symptômes. Pour les sténoses modérées, un suivi régulier et des modifications du mode de vie peuvent suffire.

Pour des sténoses sévères ou symptomatiques, des interventions chirurgicales telles que l’endartériectomie carotide ou l’angioplastie carotidienne peuvent être envisagées. L’endartériectomie consiste à enlever la plaque d’athérome, tandis que l’angioplastie utilise un stent pour dilater l’artère rétrécie. Ces procédures visent à restaurer un flux sanguin adéquat et à prévenir des complications graves comme l’accident vasculaire cérébral (AVC).

Prévention et traitement

Pour prévenir la sténose carotidienne, adoptez un mode de vie sain et surveillez les facteurs de risque tels que l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et le diabète. Un régime alimentaire équilibré, riche en fruits, légumes et graisses insaturées, contribue à réduire le taux de cholestérol et à maintenir une bonne santé cardiovasculaire.

Pratiquez une activité physique régulière pour améliorer la circulation sanguine et maintenir un poids santé. Une marche quotidienne ou une session de cardio-training plusieurs fois par semaine sont recommandées. Évitez le tabagisme, un facteur de risque majeur de l’athérosclérose.

En cas de sténose carotidienne avérée, les traitements varient selon la sévérité. Les médicaments antiplaquettaires comme l’aspirine peuvent être prescrits pour prévenir la formation de caillots. Des statines sont aussi souvent administrées pour réduire le cholestérol LDL et stabiliser les plaques d’athérome.

En situation de sténose sévère, des interventions chirurgicales telles que l’endartériectomie carotide ou l’angioplastie carotidienne sont envisagées. L’endartériectomie consiste à retirer la plaque d’athérome de l’artère carotide pour rétablir un flux sanguin normal. L’angioplastie, quant à elle, utilise un stent pour dilater l’artère rétrécie. Ces procédures visent à prévenir les accidents vasculaires cérébraux (AVC), complications graves de la sténose carotidienne.

Suivez ces recommandations et consultez régulièrement votre médecin pour des bilans de santé. La prévention et une prise en charge adaptée sont majeures pour éviter les complications des artères bloquées dans le cou.